Tourioù Tan : Histoires de feux Maritimes
De la Tour de Cordouan, allumée en 1611 en Gironde, aux mythiques phares d’Iroise (Ar-Men, La Jument, Penmarc’h…), pas moins de 150 grands phares s’élèvent sur nos côtes françaises pour guider les marins.
Aujourd’hui sans gardien, ils ne sont pas sans histoire. Ces fascinants édifices témoignent de l’évolution de la sécurité en mer et du balisage. Depuis les lentilles de Fresnel mises en place au XIXe siècle, les phares n’ont cessé d’intriguer. Qu’ils soient à terre ou en mer, les phares suscitent la curiosité et inspirent l’imaginaire populaire.
Chaque jour, des hommes et des femmes veillaient à l’allumage des feux, à l’entretien des bâtiments ; parfois dans conditions extrêmes. Avec l’automatisation, en 1990, les phares perdent peu à peu leurs gardiens. Leur entretien n’étant dès lors plus assuré au quotidien, ces véritables symboles du patrimoine maritime -notamment en Bretagne- se dégradent inexorablement. Au XIXe siècle, la littérature et le cinéma mettent en lumière cet univers et attisent la ferveur populaire. Des associations et des collectivités se battent pour la sauvegarde de ces majestueux bâtiments. En 2010, quatorze phares, dont neuf en Bretagne, rejoignent Cordouan à l’Inventaire des Monuments Historiques.
Notre exposition se compose de :
- 16 panneaux sur bâche 80 x 140 cm

- Maquette du phare des Birvideaux (62 x 62 x 65 cm)

- 6 grandes photos sur panneaux rigides (80 x 60 cm et 80 x 80 cm)
